Contexte
Le projet s’implante au cœur de la Communauté Urbaine
Grand Paris Seine et Oise (GPS&O) sur le territoire de la commune de
Mantes-la-Jolie. Le quartier du Val Fourré, objet du projet de renouvellement
urbain, se trouve à l’Ouest du territoire communal, et compte aujourd’hui
environ 6 000 logements construits majoritairement dans les années 60,
dont 5 000 en logements sociaux et 1 000 privés en copropriétés.
A lui seul, le quartier du Val Fourré
représente près de la moitié de la population communale. Il est composé de plusieurs sous-secteurs
résidentiels, entourant les dalles centrales (dalle « Clemenceau » et
dalle « Ronsard »), à vocation commerciale.
Justification du projet
Après vingt années de politique de
dé-densification massive ayant conduit à la démolition de plus de 2 000
logements reste un quartier avec de nombreux dysfonctionnements autant sociaux
qu’économique.
Un nouveau projet de
renouvellement urbain (NPNRU) du Mantois a été mis en place en 2014.
Le NPNRU plus communément appelé
ANRU 2 est lancé depuis 2014 à Mantes-la-Jolie. Il définit la vocation des
quartiers prioritaires de cette zone géographique, dont le Val Fourré.
Compte-tenu de l’absence de
requalification de la place centrale, et l’absence d’intervention sur les
secteurs résidentiels des Aviateurs, des Musiciens et des Physiciens lors de
L’ANRU 1 cela a conduit à inscrire ces quartiers dans le NPNRU.
Ce Nouveau programme national de
renouvellement urbain (NPNRU) repose sur un partenariat fort entre d’un côté
Grand Paris Seine & Oise, les communes, les bailleurs et de l’autre, les
financeurs, l’ANRU, la région, le département et l’Europe.
• L’ambition est de structurer et d’animer le
quartier via la création d’équipements et le réaménagement des espaces publics,
de renforcer le cœur du Val Fourré autour de la place Clemenceau, d’améliorer
la qualité résidentielle des quartiers existants en valorisant leurs atouts
paysagers et environnementaux.
• La création d’équipements nombreux qui
maillent le quartier mais créent des ruptures au sein du tissu urbain et qui
sont peu qualitatifs
• Le quartier est bien maillé en termes de transports en commun mais
les fréquences sont faibles et les temps de trajet, une fois cumulés, peuvent
être longs
L’un des enjeux majeurs du projet
est de mettre en valeur les éléments différenciant qui font l’identité du Val
Fourré et de renouveler le cœur de quartier et le faire rayonner.
Orientations et enjeux du
projet
• Réduire le sentiment d’émiettement des espaces résidentialisés
(notamment sur les Aviateurs et Musiciens).
• Interroger la dimension des espaces publiques de proximité
(notamment sur les Aviateurs) et programmer leurs usages.
• Introduire une base de règles communes à la résidentialisation sur
l’ensemble du Val Fourré en partant des retours d’expérience, afin de conserver
l’identité de chaque secteur résidentiel, de favoriser le repérage et la
hiérarchie des espaces traversés et de différentier les lieux par leur ambiance
urbaine, paysagère et architecturale.
• Réinscrire le Val Fourré dans une stratégie éducative et
culturelle innovante.
En 2020, une Opération de Requalification des Copropriétés
Dégradées d’Intérêt National (ORCOD-IN) a été créée en articulation avec le
NPNRU pour la rénovation et redressement du parc historique du Val Fourré
o Actions
d’accompagnement social, de relogement et de lutte contre l’habitat indigne
o
Transformation des dalles centrales
o
Accompagnement des copropriétés et plans de sauvegarde
Les secteurs des Aviateurs, des Musiciens et des
Physiciens seront restructurés et requalifiés afin que le parc de logements
existant offre une nouvelle attractivité tout en améliorant les espaces publics
ainsi que l’offre de stationnement. Le secteur Chénier/Lécuyer va, lui, se
transformer autour d’un espace vert fédérateur. L’objectif est d’accueillir une
offre diversifiée de logements et d’améliorer les liaisons nord-sud et
est-ouest. Le programme englobe aussi l’extension des écoles Colette, Rousseau
et Jonquilles ainsi que la construction du groupe scolaire Chénier.
En 2021, une
concertation réglementaire a été menée pour associer étroitement les habitants
et usagers à la mue de leur quartier. Pendant cette période se sont tenues
quatre balades urbaines, une exposition, la mise à disposition d’un registre
papier et d’un registre numérique sur le site internet de la communauté
urbaine. Une plaquette pédagogique a également été créée et distribuée pour
évoquer sur un outil simple, les grandes lignes du projet urbain.
Vous trouverez joint
au dossier de cette enquête publique environnementale le bilan de la
concertation susmentionnée.
L'enquête publique est une procédure règlementaire assurant l'information, la participation du public ainsi que la prise en compte de l'intérêt des tiers lors de l'élaboration des décisions susceptibles d'affecter l'environnement. Elle est dorénavant appelée enquête environnementale et est codifiée sous les articles L123 et R123 du code de l'environnement. Dans le cadre de l'enquête dont la durée est fixée par l'autorité organisatrice dans son arrêté d'ouverture, l'information du public est assurée au moyen du dossier d'enquête mis à disposition sur le ou les lieu(x) d'enquête et sur internet. Toute personne qui le souhaite peut participer à l'enquête en déposant une contribution sur les registres ouverts à cet effet sur le ou les lieu(x) d'enquête et par voie numérique. Elle peut aussi dialoguer avec le commissaire enquêteur au cours de ses permanences tenues généralement en mairie.
L'enquête publique est conduite et animée par un commissaire enquêteur. Personnalité neutre et indépendante, inscrite sur les listes d'aptitude au titre de l'année, le commissaire enquêteur est désigné par le président du Tribunal administratif ou dans certains cas par le Préfet. Garant du bon déroulement de la procédure d'enquête, le commissaire enquêteur recueille l'ensemble des contributions du public exprimées par écrit, par voie numérique ou lors des permanences durant l'enquête et rend à l'issue de celle-ci son rapport et conclusions motivées.
En savoir plus sur les commissaires enquêteurs : www.cnce.fr
Les observations et propositions peuvent être déposées sur ce registre numérique, ou envoyées par e-mail ([email protected]) pendant toute la durée de l'enquête publique. Elles peuvent être également déposées sur les registres « papier » prévus dans le lieu d'enquête, pendant les heures d'ouverture au public, au cours des permanences physiques et téléphonique, ou être adressées à Madame le commissaire enquêteur, par courrier, avant la clôture de la procédure, au siège de l'enquête publique, Mairie de quartier du Val Fourré, Boulevard Georges Clemenceau, 78200 Mantes-la-Jolie. Toute contribution exprimée selon des modalités non prévues ou reçues en dehors de la période d'ouverture de l'enquête ne sera pas prise en compte.
La commissaire enquêtrice se tient à la disposition du public pour recevoir ses observations lors des quatre permanences indiquées ci-dessous.
Les permanences assurées par la commissaire enquêtrice sont de deux natures :