LIAISON PAR CABLE - SYNDICAT MIXTE DES MOBILITES DE L'AIRE GRENOBLOISE

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Contribution

Ed - Vif - 16/12/2023 10h38 - Registre numérique
Investir plus intelligemment pour une métropole transporter mieux pour plus
La solution du téléphérique est très coûteuse. Et le coût par passager, calculé sur 10 ans en utilisant le budget d'investissement de 65 millions d'euros - qui sera plus élevé, et sans inclure les coûts d'exploitation - est élevé. Si l'on utilise les propres simulations du métro, qui prévoient un trafic initial d'environ 4 000 personnes, puis de 7 500 passagers par jour, le coût est d'environ 3 euros par passager, soit 6 euros pour un aller-retour.

Il est décevant de ne pas voir une solution privilégiée utilisant des passerelles supplémentaires à travers les rivières pour faciliter la mobilité par des solutions douces telles que la marche et le vélo. La solution du téléphérique semble avoir relégué ces passerelles à une chance nulle de réalisation alors qu'elles sont moins chères et qu'elles favorisent une mobilité plus saine. Grenoble est fière de ses pistes cyclables de grande qualité, mais celles-ci restent souvent mal entretenues et dangereuses dans un environnement mixte avec les bus et les voitures.

Je préférerais que le budget du téléphérique (65 millions d'euros) soit utilisé pour déployer une solution beaucoup plus profonde pour la marche et les vélos, où les 65 millions d'euros auraient un impact plus important et plus durable pour un ensemble plus large d'utilisateurs. Et pour réduire les coûts du réseau de transport tel qu'il est.

Avec le coût des tickets de transport public de Grenoble à 1,5 euros chacun, il est très cher d'aller à Grenoble avec une famille de quatre personnes - aller-retour de 1,5 x 8 = 12 euros. Alors, soit on ne se donne pas la peine, soit on prend la voiture, ce qui augmente la pollution et le trafic.

Il en va de même pour les petits déplacements autour de la Presque Ile entre les laboratoires (par exemple de l'ESRF au CEA, au GEM, à l'INPG), ou pour se rendre à l'université. Les coûts sont frustrants à 3 euros pour un aller-retour ; ces barrières ne nous encouragent pas à nous rencontrer et à collaborer à la recherche. Rendre le réseau gratuit pour les trajets courts (maximum 3 arrêts) ?

Si la Métro de Grenoble cherche à augmenter l'utilisation des transports en commun, n'investissez pas des sommes énormes dans des infrastructures qui seront mal utilisées et coûteuses, comme le téléphérique. Investissez plutôt pour rendre le réseau existant moins cher ou gratuit afin d'encourager une meilleure utilisation par tous.

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