« Le plan local d’urbanisme (PLU)
est un document d’urbanisme qui, à l’échelle d’un groupement de communes (Epci)
ou d’une commune, établit un projet global d’urbanisme et d’aménagement et fixe
en conséquence les règles générales d’utilisation du sol sur le territoire
considéré. Le PLU doit permettre l’émergence d’un projet de territoire partagé
prenant en compte à la fois les politiques nationale et territoriale
d’aménagement et les spécificités d’un territoire (Art. L.121-1 du code de
l’urbanisme). Il détermine donc les conditions d’un aménagement du territoire
respectueux des principes du développement durable en particulier par une
gestion économe de l’espace et répondant aux besoins de développement local. »
« Les atouts du nouveau plan local d’urbanisme décret
relatif à la modernisation du contenu du plan local d’urbanisme a été publié le
29 décembre 2015. Ce décret s’attache à proposer aux élus, de nouveaux outils,
au service de leur compétence de planification et d’urbanisme, pour les
accompagner et les soutenir dans leur mission.
Son enjeu principal consiste à répondre à un besoin général
de clarification, de mise en cohérence et de lisibilité des règles d’urbanisme,
pour en faciliter l’utilisation et la traduction opérationnelle. Ce décret réaffirme
le lien entre le projet de territoire, la règle et sa justification, par la
traduction des objectifs structurants auxquels doit répondre le PLU :
Les nouveaux plans locaux d’urbanisme qui intégreront cette
réforme disposeront d’outils mieux adaptés aux diversités locales, aux opérations
d’aménagement complexes mais aussi aux évolutions dans le temps de leur
territoire. Ils pourront répondre au plus près aux aspirations des habitants et
favoriser la qualité de leur cadre de vie,
Le Plan Local d’Urbanisme grâce à une assise
réglementaire confortée. Il s’agit ainsi de redonner du sens au
règlement du plan local d’urbanisme et de passer d’un urbanisme
réglementaire à un urbanisme de projet. » (Source :
Ministère du Logement et de l’Habitat durable, 2016).
La loi n° 2021-1104 du 22 août 2021 dite loi climat et
résilience, portant lutte contre le dérèglement climatique et renforcement
de la résilience face à ses effets renforce les objectifs de sobriété foncière et
de lutte contre l’artificialisation des sols dans les plans locaux d’urbanisme.
PRÉSENTATION DU PLAN LOCAL D’URBANISME : OBJET ET CADRE JURIDIQUE CONTENU
Pour atteindre ces objectifs, le plan local d’urbanisme est
composé de plusieurs pièces :
« [le nouveau décret] conforte les outils actuels et offre de nouvelles possibilités à appliquer, à la carte, en fonction de chaque projet de territoire.
Le nouveau règlement du plan local d’urbanisme structuré
autour de trois grands axes. Afin de mieux traduire le projet d’aménagement et de
développement durables, le nouveau règlement est désormais structuré en trois
chapitres qui répondent chacun à une question :
De plus, le règlement évolue pour :
Cette réforme vise à faciliter les projets
de construction et à limiter les recours contentieux, pour contribuer à la
relance de la construction.
(Source : Ministère du Logement et de
l’Habitat durable, 2016).
Lorsqu’une commune décide de se doter d’un
plan local d’urbanisme, la loi précise que la concertation avec les habitants
est obligatoire.
Cette concertation consiste à informer et à
faire participer les habitants par les moyens choisis par le conseil municipal
: cela peut être l’organisation d’une réunion publique d’information, d’un
cahier d’observations où chacun puisse exprimer son avis et formuler des
observations…
L'enquête publique est une procédure règlementaire assurant l'information, la participation du public ainsi que la prise en compte de l'intérêt des tiers lors de l'élaboration des décisions susceptibles d'affecter l'environnement. Elle est dorénavant appelée enquête environnementale et est codifiée sous les articles L123 et R123 du code de l'environnement. Dans le cadre de l'enquête dont la durée est fixée par l'autorité organisatrice dans son arrêté d'ouverture, l'information du public est assurée au moyen du dossier d'enquête mis à disposition sur le ou les lieu(x) d'enquête et sur internet. Toute personne qui le souhaite peut participer à l'enquête en déposant une contribution sur les registres ouverts à cet effet sur le ou les lieu(x) d'enquête et par voie numérique. Elle peut aussi dialoguer avec le commissaire enquêteur au cours de ses permanences tenues généralement en mairie.
L'enquête publique est conduite et animée par un commissaire enquêteur. Personnalité neutre et indépendante, inscrite sur les listes d'aptitude au titre de l'année, le commissaire enquêteur est désigné par le président du Tribunal administratif ou dans certains cas par le Préfet. Garant du bon déroulement de la procédure d'enquête, le commissaire enquêteur recueille l'ensemble des contributions du public exprimées par écrit, par voie numérique ou lors des permanences durant l'enquête et rend à l'issue de celle-ci son rapport et conclusions motivées.
En savoir plus sur les commissaires enquêteurs : www.cnce.fr
La commissaire enquêtrice a été désignée par la décision n° E24000059/78 du président du Tribunal Administratif de Versailles.
Les observations et propositions peuvent être déposées sur ce registre numérique, ou envoyées par e-mail ([email protected]) pendant toute la durée de l'enquête publique. Elles peuvent être également déposées sur les registres « papier » prévus dans le lieu d'enquête, pendant les heures d'ouverture au public, au cours des permanences, ou être adressées à Madame le commissaire enquêteur, par courrier, avant la clôture de la procédure, au siège de l'enquête publique, Mairie de Mareil-le-Guyon, 6, Rue de l'Hirondelle, 78490 Mareil-le-Guyon. Toute contribution exprimée selon des modalités non prévues ou reçues en dehors de la période d'ouverture de l'enquête ne sera pas prise en compte.
La commissaire enquêtrice se tient à la disposition du public, sans rendez-vous, pour recevoir ses observations lors des trois permanences indiquées ci-dessous.